L’évolution du chômage en France
Touchée de plein fouet par la crise économique de la fin de la première décennie du 21 -ème siècles, L’Europe peine encore à se redresser et à se restructurer. La France n’a pas non plus été épargnée par les conséquences de cette grave crise économique qui a conduit à la suppression de nombreux emplois dans la métropole. Dans le monde, 34 millions d’employés se sont retrouvés sans emploi en 2007, un chiffre inédit jusqu’à maintenant. Malgré de nombreuses tentatives de relance dans plusieurs secteurs, force est de constater que le chômage reste encore un problème récurrent dans la métropole. L’économie reste encore très fragile et d’un autre côté le Gouvernement a du mal à imposer sa politique aux citoyens. Malgré tout, force est de constater que le climat des affaires tend peu à peu à s’épanouir, surtout durant ces trois dernières années. Comme symbole de cette prospérité, les entreprises ne connaissent plus autant de défaillances que lors de la précédente décennie. La croissance poursuit donc un rythme positif avec un taux proche de 2 % chaque année. Toutefois, il faut rester réaliste, car au vu des indicateurs, il faudra du temps afin d’obtenir une nette décroissance du nombre d’inscrits à Pôle Emploi.
Une dynamique qui ne reflète pas la réalité
Malgré les indicateurs de croissance, il faut admettre que les chiffres ne reflètent pas vraiment la réalité vécue par le quotidien des Français. En effet, la réduction du taux de chômage dépend avant tout de plusieurs facteurs interdépendants qu’on ne peut pas toujours contrôler. Malgré des initiatives entamées par le Gouvernement, force est de constater que le taux de chômage stagne encore et reste proche des 10 %. Sans débattre sur l’efficacité de la politique de lutte contre le chômage, il faut dire que l’augmentation en permanence de la population active ne facilite pas toujours la tâche à tous les acteurs qui sont censés redresser l’économie. À cela s’ajoute la conjoncture nationale qui est souvent tributaire de la volonté des grandes entreprises qui détiennent le pouvoir économique. On constate également que la France accuse un certain retard dans le cadre de la réforme de l’éducation et de la formation professionnelle. Cela a eu pour conséquence directe une inadéquation entre les offres d’emplois et les compétences des jeunes nouvellement formés, ce qui ne fait qu’accroitre le taux de chômage qui est déjà assez problématique.
Un taux qui ne cesse de croitre
Malgré les propos relayés par le Gouvernement sur les résultats positifs de la politique de lutte contre le chômage, il faut se rendre à l’évidence que le taux général reste toujours en hausse. Ainsi, au cours du dernier trimestre de cette année, selon la Direction de l’Animation, de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares), le taux de chômage a encore augmenté de 0,5 %, l’équivalent de 16.300 personnes qui se retrouvent sans emploi. Comparée à l’année dernière, la demande d’emploi a haussé de 0,6 %. Ainsi, en France comptabilise donc plus de 5.000.000 de professionnels à la recherche d’un emploi stable. Si on classe les chômeurs par catégorie d’âge, le taux chez les moins de 25 ans atteint une hausse de 0,3 % par rapport au précédent trimestre. Ce taux est toutefois légèrement en baisse si on compare avec les chiffres de l’année dernière. Pour les plus de 50 ans on constate aussi une augmentation de plus de 0,6 % par rapport au précédent trimestre. Toutefois, si on établit la comparaison par catégorie d’emploi, on constate que plusieurs secteurs commencent peu à peu à sortir la tête de l’eau. Ainsi, sur les cinq catégories d’emploi A, B, C, D et E, trois d’entre elles seulement connaissent une hausse du taux de demandeurs d’emploi.
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